vendredi 29 juin 2012

Willow de Ron Howard


Willow est un film de fantasy américain réalisé par Ron Howard, sorti en 1988. Le film a été produit et co-écrit par George Lucas et le tournage s'est déroulé auRoyaume-Uni et en Nouvelle-Zélande. Industrial Light & Magic a créé les effets spéciaux, qui ont permis une avancée décisive dans la technologie du morphing. Le film n'a rencontré qu'un succès commercial limité et a reçu des critiques mitigées mais a été nommé deux fois aux Oscars.

Production

George Lucas imagine l'idée de base de Willow (dont le titre de travail est alors Munchkins) en 1972 et cette idée lui tient autant à cœur que celle de Star Wars. Il doit cependant attendre le milieu des années 1980 et la fin de sa trilogie pour s'y consacrer, profitant des progrès en matière d'effets spéciaux pour concrétiser sa vision2. En 1982, durant le tournage du Retour du Jedi, Lucas propose à Warwick Davis, qui joue le rôle de l'EwokWicket, d'interpréter le personnage de Willow Ufgood. Lucas estime approprié qu'une personne de petite taille ait le rôle principal car beaucoup de ses films traitent d'individus luttant contre le système et « c'est une interprétation plus littérale de cette idée » estime-t-il3. Dans le même temps, le réalisateur Ron Howard, jusqu'ici habitué aux comédies, ressent le besoin de s'immerger dans une histoire féerique afin d'élargir sa palette de cinéaste. Il est approché par Lucas pendant la postproduction de Cocoon. Les deux hommes se connaissent depuis qu'Howard a joué dans American Graffiti, et Lucas pense qu'il peut avoir avec Howard une relation similaire à celle qu'il entretient avec Steven SpielbergBob Dolman, qui a travaillé avec Howard sur un pilote de série télévisée et dont Lucas a apprécié le travail sur le sitcom WKRP in Cincinnati, est chargé d'écrire le scénario adapté de l'histoire de Lucas4.

Lucas, Howard et Dolman se rencontrent au Skywalker Ranch pour une série de longues discussions sur l'histoire, et Dolman écrit sept versions successives du scénario entre le printemps et l'automne 19864. Lucas nomme le général Kael d'après la critique Pauline Kael5, et le dragon à deux têtes Eborsisk d'après Roger Ebert et Gene Siskel6. La préproduction du film commence peu après mais plusieurs majors déclinent la proposition qui leur est faite de le co-produire avec Lucasfilm Ltd. car elles estiment, suite aux échecs successifs de films tels que KrullLegend et Labyrinthe, que la fantasy est un genre trop risqué7. Lucas réussit néanmoins à faire assurer la distribution du film par Metro-Goldwyn-Mayer car son dirigeant, Alan Ladd Jr., connaît Lucas depuis le milieu des années 1970 quand il lui avait donné le feu vert pour réaliser Star Wars8. La MGM connaît alors des difficultés financières mais Ladd avance la moitié des 35 000 000 $ du budget de Willow en échange des droits cinématographiques et télévisés, laissant à Lucasfilm ceux du marché vidéo et des chaînes à péage8.
Le tournage se déroule du 27 avril jusqu'au mois d'octobre 1987. Les intérieurs sont filmés aux studios d'Elstree, dans le Hertfordshire, et les extérieurs au Pays de Galles, dans le Gwynedd (château de Nockmaar), enNouvelle-Zélande, à Queenstown (scènes de lac et montagnes) et dans le parc national de Tongariro (Tir Asleen), et à Welwyn Garden City (la vallée des Nelwyn)8. Quelques extérieurs sont également filmés aux alentours du Skywalker Ranch et à Burney Falls, près du mont Shasta9Industrial Light & Magic, compagnie dirigée par Lucas, crée les effets spéciaux du film. La scène qui leur demande le plus de travail est celle où Willow tente de rendre sa forme humaine à Fin Raziel et où elle passe successivement de la forme d'une chèvre à celles d'une autruche, d'une tortue et d'un tigre avant de prendre enfin sa véritable forme. Dennis Muren, responsable des effets spéciaux du film, envisage d'abord d'utiliser l'animation en volume10, avant de décider que cette scène constitue l'opportunité parfaite de perfectionner la technologie du morphing. Les animaux et la doublure de l'actrice sont filmés puis les images sont transférées dans un programme informatique, développé par Doug Smythe de septembre 1987 à mars 1988, qui crée des transitions fluides d'une étape à l'autre. Le résultat impressionnant représente une avancée majeure dans le domaine de l'infographie8.

Accueil

Le film est présenté hors-compétition au festival de Cannes 198812. Il sort aux États-Unis le 20 mai 1988 dans 1 209 salles et rapporte 8 300 169 $ pour son week-end d'ouverture. Il rapporte finalement 57 269 863 $ enAmérique du Nord13, un score honorable mais qui n'est pas à la hauteur des attentes de George Lucas, qui espérait que le film rencontre un succès comparable à celui d'E.T. l'extra-terrestre14. En France, il réalise2 176 569 entrées1 et les bénéfices dégagés à l'étranger et sur le marché vidéo sont assez importants15. Le film a reçu un accueil critique assez mitigé, recueillant 46 % de critiques favorables, avec un score moyen de 5,410 et sur la base de 26 critiques collectées, sur le site Rotten Tomatoes16.

Récompenses

Nominations


Autour du film

  • Kenny Baker, acteur vétéran de la saga Star Wars (puisqu'il y joue R2-D2 dans tous les épisodes), interprète ici le rôle d'un Nelwyn.
  • À la faveur du tournage, Val Kilmer et Joanne Whalley tombent amoureux et se marient peu après, et l'acteur de petite taille Warwick Davis rencontre lui aussi sa future épouse parmi les figurants des villageois Nelwyn.
  • Gavan O'Herlihy a joué plus de dix ans auparavant aux côtés de Ron Howard dans la première saison de la série Happy Days. Howard interprétait le rouquin Ritchie Cunningham et O'Herlihy, son frère aîné Chuck. Il incarne ici le personnage d'Airk Thaughbaer.
  • George Lucas est séduit par l’idée de Chris Claremont d’offrir une suite à Willow sous forme de romans. Ils décident alors d’en faire une trilogie plus sombre que le film - qui s’adressait à un public familial – où Lucas pourrait développer un thème qui lui est cher : le héros en prise avec ses doutes et sa part sombre. Une trilogie de romans furent publiés entre 1995 et 2000 sous le nom des Chronicles of the Shadow War. Ce cycle se déroule douze ans après les évènements dépeints dans Willow et a Élora Danan comme personnage principal. Quinze ans plus tard, les éditions Soleil annoncent la parution française de la trilogie sous le titre Les Chroniques de la Terre d’Ombre, avec le premier volet en librairie le 21 septembre 2011.
  • Durant la bataille de Tir Asleen, on peut distinguer un soldat portant un casque similaire à celui de Dark Vador, en référence au personnage de la série des Star Wars, également produite par George Lucas.

Howard... une nouvelle race de héros


"Howard... une nouvelle race de héros" ou "Howard the duck"(titre original) est un film sorti en 1986, écrit et réalisé par  Willard Huyck et Gloria Katz, et produit par George Lucas. C'est une comédie basée sur un comics créé par Steve Gerber, édité par Marvel et sorti en 1975. Ce film se démarque des autres car il fait parti des 50 pires films jamais sortis au cinéma...
Willard Huyck et Gloria Katz sont deux proches collaborateurs de George Lucas depuis de nombreuses années, notamment pour avoir co-écrit les scénarios de American Graffiti et Indiana Jones et le temple maudit. Depuis la fin des années 70, ils réfléchissent à l'adaptation libre du comics "Howard the Duck" au cinéma mais malgrès de nombreuses réécritures, personne ne veut les financer. Ce n'est que quelques années après la disparition de la bande dessinée, arrètée en 1981, que Universal accepte de financer le film à la condition que George Lucas y prenne la casquette de producteur éxécutif. C'est ainsi que Lucas se retrouve enlisé dans une production difficile avec un planning particulièrement chargé et ou les effets visuels réalisés par Industrial Light&Magic posent beaucoup de problème. A ce moment là, il vient de s'offrir le Skywaker Ranch pour la modique somme de 50 millions de dollars, il connait donc quelques problèmes de trésorerie et compte tout de mème sur le succès de ce film pour remettre ses comptes à flot...
En aout 1986, après un dépassement de budget de 20%, le film sort dans les salles de cinéma et les critiques sont d'ores et déjà impitoyables. C'est vrai que le film a de quoi dérouter! A part des effets spéciaux pas si mauvais que ça pour la période, le scénario présente de nombreuses lacunes, mélangeant histoire d'enfants avec des blaques salaces pour adultes. Bref, le film ne sait pas trop quel public viser, et d'ailleurs, le public ne viendra pas... L'échec retentissant du film oblige Lucas à vouloir renflouer ses comptes coute que coute et pour cela il décide de vendre à son ami Steve Jobs la filiale d'animation de Lucasfilm , qui deviendra plus tard le studio PIXAR.
Quelques années plus tard, Lucas confessera qu'il aurait du plus s'impliquer dans le processus de fabrication du film, ce qui aurait selon lui limité l'échec retentissant... Il faut dire que "Howard" a obtenu les awards de Pire réalisateur, pire chanson originale et pire second rôle masculin pour Tim Robbins aux Razzie Awards de 1987, la cérémonie des pires films. Il fut mème nominé au prix du pire film de la décennie, lors des Razzie Awards 1989. Bref un film à voir ne serait ce que pour sa réputation, et nous prouve que George Lucas est capable de tout, du meilleur comme du pire!!
Voici ci-dessous la bande annonce du film:
L'histoire:
Howard est un canard qui vit en paix sur sa planète. Jusqu'au soir où une mystérieuse tornade l'arrache à son fauteuil. Le palmipède se retrouve projeté dans l'espace intersidéral et finit par atterrir dans l'arrière-salle d'un bar punk, à Cleveland, dans l'Ohio. Une jeune chanteuse de rock, Beverly Switzler, s'y produit. A la fin de son numéro et alors qu'elle s'apprête à regagner ses pénates, deux loubards l'agressent. Howard vole à son secours. Reconnaissante, Beverly accueille ce courageux canard sous son toit. Sa nouvelle vie ne déplaît pas à l'animal, que son sens de la répartie cinglante protège des sarcasmes des Terriens. L'un d'entre eux pourtant ne songe pas à se moquer de lui : Phil, un ami de Beverly qui travaille au museum d'histoire naturelle, s'intéresse même de très près à son cas...

The Clone Wars


Après "Clone Wars" en 2D réalisé par Genndy Tartakovsky, voici la série animée "The Clone Wars", qui continue le récit de la guerre des clones et qui se situe entre les épisodes 2 et 3 des films Star Wars, cette fois ci en 3D. Cette série, destinée pour la télévision, est composée d'épisodes d'environ 20 minutes. Pour la produire, George Lucas a créé en 2003 "Lucasfilm Animation", basée en Californie au Skywalker Ranch. Devant l'ampleur du travail, il décida en 2005 de créer deux succursales, une à Singapour, l'autre à Taiwan,  afin d'exploiter au mieux les talents provenant d'asie ou d'Australie.

Afin de mener le projet dans les meilleures conditions, George Lucas embauche Catherine Winder et Dave Filoni,  qui ont tous deux une solide expérience dans l'animation, pour superviser la production de la série. A partir de là, toute une équipe de techniciens venant de tous horizons est rapatriée au "Skywalker Ranch" pour commencer le processus de création aussi bien à l'écriture qu'à la réalisation visuelle et sonore des épisodes. Devant le résultat des premiers rush vidéos, George Lucas est conquis et décide de s'engager personnellement dans le processus de création en étant présent le plus souvent possible au "Big Rock Ranch" qui est en fait la partie du "Skywalker Ranch" ou a lieu la production de "The Clone Wars".
Star Wars: The Clone Wars (2008) - Obi-Wan Kenobi
La série est sortie en octobre 2008 sur la chaine Cartoon Network . Beaucoup de mystères l'entourent et régulièrement des rumeurs viennent étancher l'impatience des fans de Star Wars...Un long métrage faisant office d'introduction à la série est sorti au cinéma en aout 2008. En ce qui concerne la sortie de la série en France, M6 et la chaine gratuite de la TNT W9 ont diffusé des épisodes 4 par 4 lors de soirées évènementielles sur W9 .

Radioland Murders


Radioland Murders
Produit en 1994 par George Lucas, 'Radioland Murders' est une vraie surprise, une comédie/policière irrésistible et absolument délirante. On y trouve une avalanche de gags en tout genre, une certaine ambiance survoltée et délirante, une pastiche amusante de la radio des années 40, de nombreux numéros musicaux et des acteurs complètement déchaînés. Loin du style futuriste et épique de son célèbrissime 'Star Wars', George Lucas a aussi écrit l'histoire de ce film confié à Mel Smith qui nous livre une réalisation quasi parfaite de cette histoire loufdingue.

L'histoire:
1939, au studio de la radio WBN, le soir de son inauguration. L'équipe du général Walt Whalen (Ned Beatty), propriétaire de la Whalen Broadcasting Network (WBN) et du directeur Walt Whalen Junior (Jeffrey Tambor) s'affaire cette nuit là pour offrir le meilleur d'eux mêmes. Ils n'ont pas le droit à l'erreur d'autant que tout le gratin américain est réuni ce soir là pour assister à la représentation en direct au spectacle. Parmi eux se trouvent Penny Henderson (Mary Stuart Masterson), la secrétaire du général qui s'occupe de superviser le spectacle aux côtés de Max Applewhite (Stephen Tobolowsky), l'ingénieur du son. Roger Hendersen (Brian Benben) le mari de Penny s'occupe quand à lui de l'écriture des scripts qu'il doit parfois improviser dans l'urgence (à noter aussi unChristopher Lloyd inattendu dans le rôle de Zoltan, le spécialiste des effets sonores en tout genre).

Avec une galerie de portraits impressionnante, le réalisateur impose un rythme survitaminé pendant près de deux heures tout en s'amusant à pasticher l'univers des shows radiophoniques américains des années 40. Les ennuis commencent au moment où un des membres de l'équipe est retrouvé raide mort après avoir été empoisonné. Les morts mystérieuses vont continuer à s'enchaîner au sein du studio de la WBN jusqu'à ce que le lieutenant policier Cross (Michael Lerner) intervienne et décide d'enquêter sur ces morts suspectes, le tueur intervenant toujours après avoir fait passer un mystérieux message dans un micro. Soupçonné à tort de ces meurtres, Roger va devoir mener lui même sa propre enquête afin de démasquer le véritable coupable (et reconquérir sa femme à l'occasion). Gags, situations délirantes, meurtres, romance, humour, action...tout est là pour faire de 'Radioland Murders' une superbe comédie à l'ancienne qui risquera cependant de déplaire à tout ceux qui ne supportent pas les gags visuels. Mais pour les autres, le film de Mel Smith restera un grand moment de divertissement

Secrets de tournage:
George Lucas a eu l'idée de réaliser ce film en 1974, juste après la sortie de "Américan Grafitti". Le projet mis 20 ans à murir et à se concrétiser pour enfin sortir le 21 octobre 1994. Entre temps, il passa les commandes de réalisateur à Mel Smith, un célèbre comédien anglais issu d'une émission de télévision.
George Lucas à un jour annoncé que les personnages que jouent  Brian Benben et Mary Stuart Masterson deviendront un jour les parents du personnage joué par Richard Dreyfus dans "American Grafitti".
Beaucoup d'effets visuels numériques ont été créés par Industrial Light&Magic pour le film. Les extérieurs du studio, certains intérieurs et d'autres effets comme un avion  tournant autour de l'antenne de radio ont étés générés par ordinateur. En tout, "Radioland Murders" a utilsé plus de 100 plans avec effets spéciaux -ce qui est plus que "Jurassic Park". Lucas affirma plus tard que l'utilsation de ces effets permis de faire tomber le budget du film à 10 millions de dollars.
La radio du film est clairement inspirée de la "Chicago’s WGN" et de son patron excentrique, Colonel. Robert McCormick (joué par Ned Beatty comme "General Walt Whalen").
L'actrice Anita Morris est décédée juste à la fin du tournage: le film lui rend hommage.

LABYRINTHE de Jim Henson


Labyrinthe
C'est un de ces films qu'on se rappelle avoir vu étant gamin, et qu'on a envie de revoir bien des années plus tard. Dans la lignée des films comme Legend ou Dark Crystal, Labyrinthe est un film avant tout destiné à réveiller l'esprit d'enfant qui est resté en chacun de nous.

Porté par le succès de Dark CrystalJim Henson, le génial créateur du Muppet Show, fait appel à George Lucas afin de produire Labyrinth, qui est une sorte de voyage initiatique d'une jeune fille à travers un monde étrange afin de sauver son jeune frère.

Lucas, qui avait déjà collaboré avec Henson pour donner vie à Yoda dans "L'empire contre attaque" et "Le retour du Jedi" appréciait son travail et trouvait que le scénario du film ne parlait pas qu'aux enfants. Il accepta donc sans hésitation de devenir producteur éxécutif du projet, dont le tournage commença dans les studios d'Elstree (Angleterre) en 1985. Pour le casting, Henson demanda au chanteur et acteur David Bowie de jouer le rôle de Jareth , le roi des gobelins, qui est un personnage ambigu, à la fois mélancolique et cruel. A noter l'une des premières apparitions au cinéma d'une toute jeune actrice qui fera beaucoup parler d'elle, Jennifer Connelly, dans le rôle de Sarah. Au final, ce film, sorti le 27 juin 1986, est un spectacle magique qui n'a pas pris une ride et qui rend hommage aux contes pour enfants.
Le film est inspiré, comme Dark Crystal, de l'univers magique du dessinateur Brian Froud, qui y a été engagé comme costumier et superviseur des effets visuels, et dont c'est le propre fils qui joue Toby dans le film. Et il a lui-même inspiré une grande manifestation annuelle aux USA, un bal masqué féérique de grande ampleur appelé "The Labyrinth of Jareth Masquerade Ball".
L'histoire:
Une toute jeune fille romantique se sentant mal à l'aise dans sa famille s'évade en lisant des contes fantastiques. Son livre favori "le Labyrinthe" lui ouvre une nuit les portes d'un autre monde. Sarah voit son jeune frère, Toby, enlevé par une troupe de lutins aux ordres du séduisant et cruel Jareth. Elle part au secours de l'enfant et pénètre dans le labyrinthe qui mène au palais du ravisseur. "Labyrinthe est à la fois un récit d'aventures et une plongée dans les rêves et les sentiments d'une jeune fille au seuil de la maturité."


L'aventure des Ewoks


Chronologiquement situé avant l’Episode VI, l’Aventure des Ewoks: La caravane du courage est un téléfilm qui s’adresse à un public familial, l’intention première de George Lucas étant de produire quelque chose que sa fille Amanda ,alors agée de 3 ans, puisse regarder. Il a été distribué au cinéma aux Etats Unis en 1984 et dans les cinémas européens au cours de l’année 1985 (92000 spectateurs en France).
En plus de sa participation au scénario, George Lucas dirigea le tournage additionnel (le réalisateur John Korty étant alors pris par d’autres engagements), et supervisa également une partie du montage. Warwick Davis reprit le rôle de l’Ewok Wicket qu’il avait tenu dans Le Retour du Jedi. Le budget assez conséquent pour un téléfilm et les effets spéciaux réalisés bien évidemment par ILM assuraient un certains gage de qualité. De ce fait, l'Aventure des Ewoks fut bien accueilli par le public et une partie de la critique. La Caravane du Courage fut nominé aux Emmy Awards en 1985, catégorie programmes pour enfants, et remporta celui des effets spéciaux. Ce qui encouragea tout naturellement George Lucas à poursuivre l’expérience en produisant une suite à ce téléfilm: La bataille pour Endor, cette fois ci réalisé par Jim et Ken Wheat en 1985, qui connu sensiblement le mème succès que le premier opus et remporta l'Emmy Awards des effets visuels en 1986. Dans le mème temps, un dessin animé, Ewoks, fut produit jusqu'en 1987 pour 35 épisodes et diffusé en France sur Antenne 2 dans l'émission RécréA2.

La Bataille d'Endor
L'histoire de "La caravane du courage":
Après le crash de leur vaisseau sur la lune forestière d'Endor, une famille est prise en cahsse par un terrible monstre. Parvenus à lui échapper, les deux enfants, Cindel et Mace, vont être aidés par des Ewoks pour libérer leurs parents...

L'histoire de "La bataille d'Endor":
Une armée menée par les sombres Terak et Charal se lance à l'attaque du village des Ewoks. Son frère et ses parents périssant durant l'assaut, Cindel parvient à échapper aux assaillants en compagnie de Wicket. Sur leur route, ils vont croiser un vieil homme qui va les aider à combattre Terak et ses troupes...

Clone Wars


INTRODUCTION
Cette série est le fruit de la collaboration entre Lucasfilm et Cartoon Network, elle est réalisée par Genndy Tartakovsky. L'action de la sérieClone wars se situe entre les films Star Wars épisode 2 : L'Attaque des clones et Star Wars épisode 3 : La Revanche des Sith. La série sert de transition entre ces deux films de la saga.
Clone wars se déroule pendant "la guerre des clones" qui oppose la République (menée par les Jedis et les clones) contre les forces séparatistes (menées par la fédération du commerce et leurs droides ).
La série est constituée d'épisodes très courts (3 minutes), chacun racontant les passages importants de cette guerre galactique.
Cela donne à la série une impression de rapidité et de mouvement dans les évènements. Au fur et à mesure des épisodes, on suit les aventures d'une unité spéciale de soldats de la République en commando sur une planète pour détruire le QG ennemi, on suit un Jedi en pleine bataille aquatique sur Calamari, ou encore Anakin Skywalker en plein duel au sabre laser contre une apprentie Sith.

PLUS QU'UNE SERIE: UN EPISODE

Cette série est pour tout fan de Star Wars, indispensable.Elle ne fait pas juste exploiter une franchise déjà bien insérée dans l'insconcient collectif, elle constitue une réelle transition vers l'épisode 3. Ainsi, Clone wars nous permet de comprendre comment Anakin et Obi Wan sont devenus les héros de la galaxie, mais aussi elle nous en dit plus sur la personnalité d'Anakin, comme son arrogance et son impatience de devenir un grand Jedi. Enfin, Clone wars lève le voile sur l'ennemi surprise de l'épisode 3 : le général Grievious.
Cette série est avant tout une série d'action et le réalisateur, Genndy Tartakovsky, a donné aux Jedis des pouvoirs encore plus puissants que dans les films. De plus, les batailles spatiales comprennent vraiment un nombre incalculable de vaisseaux.N'ayant aucune limitation technique, le dessin animé étant beaucoup moins cher que les images numériques, le réalisateur réalise ses rèves les plus fous, avec en plus une petite pointe d'humour, au grand bonheur des fans.
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LE REALISATEUR
Genndy Tartakovsky est le scénariste, réalisateur et producteur de la série, mème si George Lucas a suivi de près son travail, lui donnant des indications et des consignes. Genndy Tartakovsky est déjà connu pour une autre série Samuraï Jack et son style graphique particulier est très reconnaissable. Son dessin, carré et peu détaillé, donne l'impression d'ètre caricatural. Toutefois, cela donne à la série une véritable identité et permet qu'on la reconnaisse entre toutes.

LES DVD
La série est sortie en dvd en trois volumes (le volume 3 n'étant pas encore sorti en France, mais un coffret 2 dvd présente les deux premiers volumes). Les bonus des DVD contiennent entre autre une heure de suppléments (interview du réalisateur, de George Lucas...), des story board, galerie d'images ainsi que des bandes annonces de l'épisode 3, démo des jeux vidéo... 60 minutes de bonus qu'il est rare de voir pour une série TV en dessin animé. Question son le label THX est logiquement associé à cette série.

CONCLUSION
Cette série n'est donc pas à prendre comme un simple dessin animé pour enfants ou un simple plan marketing de Lucasfilm . Elle a entièrement sa place dans la saga créée par George Lucas, et qui pourrai à elle toute seule représenter un épisode de la saga. Un épisode, qui n'est pas seulement destiné aux plus jeunes, mais à tout fan de Star Wars qui se respecte !

KAGEMUSHA, L'ombre du guerrier


Kagemusha, l'ombre du guerrier
Le dernier chef-d'oeuvre de Kurosawa est une fresque crépusculaire aux sublimes couleurs. Les scènes de bataille sont parmi les plus spectaculaires jamais filmées, mais c'est la tragédie de "Kagemusha", le "guerrier-ombre" qui donne au film sa grandeur shakespearienne.Et alors qu'il a 70 ans et 26 films au compteur, Akira Kurosawa se voit enfin remettre la prestigieuse Palme d'or du Festival de Cannes.

Francis Ford Coppola et George Lucas, tous deux grands admirateurs de Kurosawa (le créateur de La Guerre des étoiles s'est fortement inspiré de La Forteresse cachée), sont les producteurs exécutifs de la version internationale. Sans leur aide financière, ce film à gros budget (6 millions est une somme énorme pour le Japon) n'aurait jamais pu voir le jour. Rencontrant de nombreuses difficultés pour financer KagemushaAkira Kurosawa décida tout d'abord de raconter son histoire à travers des peintures, à défaut d'écran de cinéma. C'est d'ailleurs en voyant ces tableaux que Francis Ford Coppola et George Lucas décidèrent de financer le film. Ils ont en revanche fait amputer le film de 35 minutes pour ne pas effrayer le public américain, peu friand de sous-titrage, avec un film en langue japonaise de trois heures .Cela n'empêcha personne de reconnaître en ce film incomplet un pur chef-d'oeuvre. Mais la version aujourd'hui distribuée, celle voulue par Kurosawa lui-même, nous permet de mesurer l'ampleur et la perfection inégalées de "Kagemusha".
Kagemusha, l'ombre du guerrier
L'histoire:
1572 - Dans un Japon en proie à des guerres incessantes, Shingen Takeda, voudrait agrandir son territoire mais se heurte à d'autres chefs de clans prestigieux. Au cours d'une bataille, Shingen Takeda est blessé à mort. La nouvelle se répand vite chez ses ennemis, mais aucun n'a la preuve qu'il est vraiment mort. Fort de ce doute, celui-ci fait promettre avant de mourir à ses généraux de garder le secret de sa mort pendant trois ans, période durant laquelle il sera remplacé par un "Kagemusha" ou "ombre du guerrier". Ses qualités font du Kagemusha un seigneur aussi efficace et respecté que le vrai, ce qui lui vaut la jalousie du prince héritier, Katsuyori. Mais le stratagème est bientôt éventé...

"Tucker" de Francis Ford Coppola



Ce film, réalisé par Francis Ford Coppola et produit par George Lucas a été tourné en 1988 et a pour titre original "Tucker: a man and his dream". Coppola signe encore un chef-d'oeuvre, mais le film fut curieusement un énorme échec commercial. Pourtant la mise en scène est d'un dynamisme superbe qui colle au caractère du personnage de Jeff Bridges que rien ne semble ébranler. Les plans sont travaillés et l'histoire sans temps mort.Ce film marque avec brio les rêves d'un américain moyen. Tiré d'un fais vécu, il démontre les difficultés que Tucker a eu avant de lancer ces voitures qui étaient révolutionaires. Ce portrait d'un homme comme lui permet de montrer à tous ce que l'ambition peut nous faire faire...

Avec un sujet à la Frank Capra, Coppola réalise peut-être l'un de ses plus beaux films. Il met dans le personnage de Tucker une forte teneur autobiographique, s'y identifie, lui-même ayant rêvé de conquérir Hollywood à la tête de son studio American Zoetrope avant de finir quasimment ruiné. Son ami George Lucas, amoureux de longue date des belles voitures, coscénarisa et produisit le projet. A noter que George Lucas et Francis Ford Coppola possèdent chacun deux des 51 voitures Tucker jamais construites. 
Un film à (re)découvrir d'urgence!
L'histoire:

1948. Preston Tucker est un brillant ingénieur automobile. Visionnaire dans sa partie, il a conçu un véhicule révolutionnaire. Mais les "Trois Grands" de Detroit, Ford, General Motors et Chrysler, se sentent remis en cause par ce self-made man qui bénéficie pourtant du soutien d'un certainHoward Hughes. Ils vont tout tenter pour l'empêcher de réaliser ses projets. Au cours d'un retentissant procès, Preston Tucker va démontrer qu'en l'empêchant de construire ses voitures, c'est le rêve américain que l'on détruit...

jeudi 28 juin 2012

Letterman Digital Arts Center


Le Letterman Digital Arts Center tire son nom de l'hopital militaire qui se dressait autrefois à sa place, se trouve dans le Presidio de San Francisco, une ancienne base militaire et site de l'exposition internationale "Panama-Pacific" de 1915 devenue un parc national.Après plus de 5 ans de conception et de travaux, il abrite aujourd'hui 3 branches de l'empire de George LucasIndustrial Light and MagicLucasart et Lucasfilm car les locaux du Skywalker Ranch étaient devenus trop petits face au développement de ces 3 sociétés. Près de 1500 employés sont à l'oeuvre dans ce campus de plus de 17 hectares dont 7 accessibles au public, les 10 autres accueillant 4 immeubles de bureaux. Conçus dans le respect de l'histoire du Presidio, ils se fondent harmonieusement au reste des batiments du parc.
Le LDAC accueille par ailleurs le plus vaste réseau informatique de l'industrie du divertissement. Fonctionnant à l'aide de processeurs ultras performants et de massives banques de données, il offre un "studio virtuel" à la pointe de la technique permettant aux artistes (du département cinéma comme du département des jeux) de développer et de partager leur technologie en interne ou à travers le monde. Le campus accueille également des installations de montage numériques, des centres de formation et un studio de capture d'images de 34 caméras avec un plateau de près de 500m2, des apppareillages de photographie 3D et un écran bleu de 180°. 



Ce campus a en outre été conçu dans le respect de l'environnement puisque 80% des matériaux utilisés pour la construction des batiments sont faits de tuyauteries, d'acier, de béton et d'asphalte recyclés à partir de l'hopital Letterman et de son parking. Afin d'économiser l'énergie et l'eau, les batiments sont équipés d'ascenseurs à faible niveau de consommation et de sols surélevés, qui non seulement dissimulent les cablages de l'immeuble mais aspirent ausii de l'air de l'extérieur. Des fenètres et des baies vitrées ouvrables permettent de profiter du climat tempéré de la baie en exploitant au mieux les rayons du soleil et la ventilation, tout en réduisant les dépenses d'énergie.
La circulation alentour est des plus réduite, grace à la présence de parkings souterrains.Les équipements collectifs à la disposition des employés comprennent une cantine, une salle de gym et une garderie. De plus, pour ètre fidèle à sa tradition de zone de détente publique, le parc est agrémenté d'une crique et d'une lagune, d'une fontaine, de lieux ou il fait bon s'asseoir, de sentiers pour piétons et de jardins, tous ouverts aux visiteurs.

Skywalker Ranch

Photo: Mike McCune

Le Skywalker Ranch est le nom donné aux bureaux du producteur et réalisateur George Lucas situés dans le Comté de Marin en Californie. Ces bâtiments regroupent plusieurs filiales de la société Lucasfilm Ltd. telles que Skywalker Sound ou Lucas Licensing. Les locaux ne sont pas ouverts au public, bien que certains fans curieux tentent de s’y introduire. Lorsque le président Ronald Reagan demanda à visiter le Skywalker Ranch, peu de temps après que Lucasfilm a perdu son procès pour empêcher le gouvernement de l’époque d’utiliser le nom La Guerre des étoiles pour son programme d'Initiative de défense stratégique, sa demande fut refusée. Construit morceau par morceau, le Skywalker Ranch s’étend sur 19 km² et aurait coûté 100 millions de dollars d’après une enquête du Wall Street Journal. Malgré les protestations des riverains qui prétendaient que le ranch polluait l’environnement, Lucasfilm leur acquit quatre autres ranchs voisins ajoutant 12 autres km² au parc. Cependant, seuls 60 000 m² en sont aujourd’hui construits. Le Ranch contient une étable, des vignobles, un jardin avec un verger et un potager dont les récoltes sont utilisées dans les restaurants du personnel, une piscine extérieure, un centre de fitness, sa propre brigade de pompiers, un lac artificiel baptisé « lac Ewok », de nombreuses salles de projection et un parking souterrain afin de préserver le paysage. Le ranch abrite également le Skywalker Sound, les archives des films Star Wars. Le bâtiment principal contient également une bibliothèque. 

Lac Ewok avec les locaux de Skywalker Sound au fond (photoMike McCune)

Ce bâtiment est également le symbole de l’indépendance de Lucas vis-à-vis d’Hollywood : en effet ce rêve remonte a l’époque de THX 1138 où avec son ami Francis Ford Coppola, dans l’utopie du début des années 70, ils rêvaient d’avoir un endroit dédié à la création cinématographique en marge du système hollywoodien. Malheureusement, ce rêve ne put aboutir, mais le succès que connut Star Wars permit finalement a Lucas d’y parvenir. Ainsi le Skywalker Ranch présente un cadre calme et idyllique propice à la création et possède toutes les infrastructures nécessaires à la postproduction d’un film.

The emperor




Ce court métrage de 20 minutes tourné en 1967 est audacieux mème si le scénario est assez simpliste. "The emperor", comme ses autres courts métrage, montre bien la direction choisie de George Lucas dans son travail de réalisateur. Le film est un documentaire sur un disc jockey californien de la radio KBLA , Bob Hudson, qui s'autoproclame "The emperor" (il préfigure le fameux Wolfman Jack dans American Graffiti, sorti en 1973), il montre la personnalité et la célébrité du personnage, qui base ses émissions sur une certaine idée idée qu'il se fait de la radio.
"The emperor" est drole ( c'est la première fois que Lucas utilise l'humour dans ces films), rapide et par moments innovant. La bande sonore, avec des classiques des années 60, fait figure de précurseur deAmerican Graffiti mais avec une approche visuelle différente. American graffiti a été tourné en 35mm alors que The emperor a été tourné caméra à la main de 16mm avec une utilisation intelligente des intertitres. A noter que John Milius, co-scénariste d' Apocalypse Now, a aidéLucas a réaliser ce film.

Herbie




Quelques mois après le court métrage "Look at life", Lucas s'associe à Paul Golding pour en réaliser un autre, Herbie, en 1966 et lui permettait de conjuguer ses 2 passions: le cinéma et l'automobile. Il y filme des formes abstraites qui sont en fait des néons et autres lumières se réflétant sur la carrossserie d'une Volkswagen pendant qu'elle traverse une ville de nuit.Le titre  renvoie directement au jazzman très connu Herbie Handcock, dont la musique accompagne toute l'oeuvre. Avec ce second court, Lucas voit son nom de plus en plus cité, non seulement au sein de son université, mais aussi lors de projections spéciales à Los Angeles.
Pour l'anecdote, le générique du film "Taxi Driver" de Martin Scorsese, en 1976, reprendra certains plans de Herbie, sans qu'il soit clairement démontré que Scorsese se soit inspiré de Lucas.

Anyone who lived in a Pretty How Town



En 1967, George Lucas réalise Anyone who lived in a Pretty How Town, qui est une fable métaphorique sur la vie quotidienne. Ce court est tourné en format wide-screen (une première sous l’égide de l’USC) et permet au jeune Lucas de prouver qu’il est capable de faire un film en dessous du budget prévu et dans un planning que personne d’autre ne pourrait suivre.
Anyone who lived in a Pretty How Town est une interprétation visuelle du poème du mème nom écrit par E E Cummings. La poésie, qui date de 1940, parle d'un homme appelé "Anyone" qui vit sa vie ignoré par la majeure partie des gens dans la société. La seule personne qui s'inquiète pour lui est une femme appelée "Noone", mais il est probable que cette femme n'existe pas en réalité. Par la suite, "Anyone" meurt et personne ne s'en trouve navré à part "Noone". La vie dans la société continue, et quand "Noone" meurt, les citadins les enterrent "cote à cote". Et la vie continue...

Look at life



Pour son tout premier court métrage à l'université de californie du sud (l'USC), en 1965, George Lucas choisit de réaliser un diaporama de 1 minute ou défilent, sur le rythme soutenu d'un calypso-jazz mixé avec des bribes de bulletins d'informations, des images de guerre, de manifestations, d'icones de la société de consommation, toutes empruntées au magasine américain "LIFE". Le tout se conclu sur la phrase apocalyptique "Anyone for survival", en français "Qui veut survivre".
Look at life, donc, avec son titre pouvant ètre interprété dans les 2 sens du terme, celui de la vie et celui du magasine, reflètant l'escalade de la violence au viètman, a piqué au vif la curiosité des étudiants mais aussi des professeurs et obtenu des prix dans différents festivals estudiantins. A partir de là, le jeune étudiant effacé commença à se construire une réputation: "C'est à ce moment que j'ai commencé à avoir des amis, j'ai réalisé que les idées folles qui me traversaient l'esprit pouvaient avoir un effet sur les gens" se souvient-il à propos de ce court métrage...